Nobre Christine-Marie

Nobre Christine-Marie | Plasticienne

« Là où la lumière devient passage, l’image devient monde. »

Voir au delà du visible

Depuis l’enfance, Christine Marie Nobre nourrit une passion profonde pour le dessin, la peinture et la création d’objets. Très tôt, elle s’invente des univers et des récits à partir de presque rien. Son parcours est marqué par une enfance dans l’Est de la France, une année à Toronto puis six années à Munich. Ces voyages nourrissent sa sensibilité visuelle.

Ces lieux où la lumière raconte et sculpte le temps

De retour en France, elle poursuit ses recherches artistiques avant d’intégrer les Beaux-Arts de Versailles. Cette formation l’amène à transformer la lumière en matière, et la matière en monde.

C’est à cette période qu’elle invente ses « boîtes de lumière ». Elle y met en scène peintures, objets et volumes, qu’elle illumine puis photographie. Ses images ne sont jamais retouchées : l’artiste compose directement dans l’espace comme une chorégraphe de lumière.

Son processus artistique repose sur une mise en scène minutieuse : choix des matières, construction des décors, orientation des sources lumineuses. La lumière devient sculpture, révélant des visions cosmiques ou organiques.

L’alchimie du support et du sensible

La lumière est au cœur du travail de Christine Marie Nobre. Elle ne se contente pas d’éclairer : elle façonne, sculpte et révèle. Ses compositions évoquent des architectures fluides. Les formes deviennent halos, les surfaces deviennent horizons, les mouvements se mêlent à la matière.

Pas à pas, ses oeuvres, naissent d’un dialogue entre transparences, formes, couleurs et mouvements. Le gigantesque et le microscopique s’y rencontrent, fusionnant dans une esthétique lumineuse unique.

Des oeuvres qui deviennent narration

Peinture, photographie, vidéo, installation : Christine explore de multiples médiums pour révéler la vibration du vivant. Son œuvre invite à franchir des passages intérieurs. Elle fabrique ses décors, construit ses volumes, peint ses fonds, manipule la lumière elle-même.

La lumière devient un véhicule : un passage entre réel et imaginaire, entre visible et invisible. Le spectateur est invité à voyager dans ces visions, oscillant entre cosmos, molécules, spiritualité et abstraction vivante créant des fragments d’univers offerts à la contemplation.