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Dumas Georges
Dumas Georges | Plasticien
« À l’ère des technologies numériques, je ne pouvais pas seulement être peintre ou photographe. Mes «paintographies» détruisent les frontières et proposent un art hybride résolument contemporain. »
Un art hybride : la « paintographie »
Georges Dumas, plasticien visionnaire, explore les frontières mouvantes entre photographie, peinture et art numérique. Ses œuvres sont des paintographies. Il transforme le corps en matière, en pierre, en bronze virtuel, interrogeant la fragilité de l’existence face à l’éternité des images. En jouant de la précision photographique, des effets numériques et de la densité picturale, il donne vie à des figures pétrifiées, presque monumentales, qui oscillent entre sensualité et intemporalité.
La démarche artistique
Entre instantané et éternité
Si la photographie capture un instant fugace, Georges Dumas prolonge ce moment par un long processus de construction visuelle. Ses sujets, inspirés de la statuaire antique ou classique, sont pétris d’ambiguïtés : vivants et figés, fragiles et immuables, présents et intemporels.
Les marques du temps et du numérique
Les petits carrés qui parsèment ses œuvres évoquent à la fois les repères des sculpteurs, les pixels de l’image digitale et les traces laissées par la mémoire. Ils créent un relief qui matérialise la tension entre réel et virtuel, entre corps et écran.
Un art de la déconstruction et de la reconstruction
Superpositions, glacis, couches et empilements forment une image complexe, où la lisibilité apparente cache une profondeur foisonnante. La paintography devient alors un miroir de notre époque saturée d’images : elle nous questionne sur l’authenticité, la rareté et le sens même de ce que nous voyons.
Texte : Louis Doucet (Critique d’art et collectionneur)
Les travaux de Georges Dumas échappent à toute classification. Son matériau de départ est une prise de vue numérique qu’il traite informatiquement. Il pétrifie ses sujets dont les poses sont le plus souvent inspirées par la statuaire antique ou classique. Il leur appose aussi des petites marques carrées qui font penser aux repères que certains sculpteurs sur pierre ménagent sur leurs ébauches ou aux traces laissées par des échafaudages sur des ouvrages monumentaux. Les images retravaillées sont alors imprimées sur toile puis reprises à la peinture acrylique avec des glacis qui évoquent le travail de la laque. Les petits carrés sont alors complétés avec des ajouts de pigment qui leur donnent du relief.
Les images de Georges Dumas matérialisent plusieurs ambiguïtés paradoxales. Tout d’abord l’opposition entre l’instantané, habituellement associé à la prise de vue photographique, et le long processus mis en œuvre pour aboutir au résultat souhaité. Mais aussi entre la vitalité des sujets saisis dans un présent fugitif et leur traitement qui les pétrifie, les monumentalise et leur confère cette « immuabilité atemporelle » que Sartre développe dans L’Être et le néant.
Le statut de l’œuvre résultant de ce long processus reste indéfinissable : ni photographie ni peinture, ni sculpture ni architecture, mais un peu de tout ceci cependant. On y discerne aussi un travail de déconstruction et de reconstruction qui interpelle le spectateur et le force à s’interroger sur le statut de l’image, sur son unicité, sur sa rareté, sur l’authenticité de son témoignage… Bref, sur son sens ou son absence de sens et sur la confiance qu’on peut lui accorder. Questions essentielles en un temps où les images nous assaillent, quand elles ne nous agressent pas…
Un parcours entre écriture et image
Avant d’être artiste visuel, Georges Dumas fut lauréat du Prix du Jeune Écrivain en 1996 et publia plusieurs ouvrages, dont l’essai Homo Precarius (2007). Son goût pour l’écriture nourrit encore aujourd’hui sa réflexion sur l’image et ses enjeux contemporains.
Depuis 2007, il expose en France et en Europe, de Montpellier à Lille, de l’Allemagne à l’Italie, en passant par la Suisse et l’Autriche. Membre fondateur du mouvement Transfiguring et collaborateur régulier de l’éditeur Corridor Éléphant, il s’impose comme une voix singulière et reconnue de l’art contemporain international.

Les oeuvres
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Camouflage (G.Dumas)
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Vitrual reality (G.Dumas)1100,00 €
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Son absence (G.Dumas)1700,00 €
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Second Toughts (G.Dumas)800,00 €
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Gaïa (G.Dumas)900,00 €
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Gracious kneeling (G.Dumas)1100,00 €
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La marche du progrès (G.Dumas)4300,00 €
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Le Roi en marche (G.Dumas)3100,00 €
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Rêve d’encre (G.Dumas)800,00 €
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Censored (G.Dumas)4000,00 €
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Chasser le naturel (G.Dumas)1100,00 €
Parcours de l’artiste
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