Peinture industrielle, cire, pigments et encre sur bois.
Année : 2021
Format : 120x130x4 cm
Vendue avec certificat d’authenticité.
L’œuvre est signée au dos
Encadrement sur commande.
Ancien photographe, je me consacre entièrement à la peinture depuis 2000. À la recherche d’un langage pictural qui me soit propre, mes outils sont devenus moins les pinceaux que les spatules et le papier de verre.
Je travaille l’acrylique, emploie des pigments, de l’encre. Avec l’encre, je me suis essayé au monotype qui est devenu depuis des années ce motif récurrent qui ponctue mon travail : l’arbre.
Mon travail n’est pas narratif et mes peintures ne sont paysages que par la présence opportune de cet arbre.
Dans un premier temps, il y a la peinture, venue de l’émotion, de la sensation. Je passe les couches d’une écriture automatique. Je gratte, je ponce, j’écorche, je répare. Les épaisseurs se juxtaposent tant bien que mal en couches inégales. Il faut affronter les doutes, accepter de se perdre, de ne pas voir, être au bord de la catastrophe mais avancer encore d’un pas. Et puis trouver le geste qui sauve ; Retirer la couleur quand les choses ne deviennent pas plus claires ; Réduire les choses ; Recouvrir ; Recouvrer… Pour enfin voir.
L’arbre peut alors exister. Il posera le ciel, posera le sol, s’il en est.
A l’encontre de ce qui se sera déroulé précédemment, l’arbre est réfléchi et précis, posé d’un geste calme et appliqué. En cette construction, l’arbre doit s’installer au plus juste, au plus confortable, ou se maintenir en place désespérément. Les arbres sont sans racines pour les retenir. Ils tentent de s’élancer. Mais sont-ils libres d’être ? L’arbre a une place et une seule. Le « juste » emplacement. S’il ne le trouve pas, il vient interrompre le fragile équilibre installé auparavant et alors, tout est à recommencer…